Depuis l’Independence L’enseignement supérieur en Algérie a connu une évolution rapide ; d’une université et deux écoles à Alger en 1962, l’Algérie est passée à 106 établissements universitaires en 2018, avec respectivement 2 375 étudiants en 1962 et 1.730.000 étudiants en 2018. Également l’Algérie est passée à 60 000 enseignants en 2018 avec respectivement 17 460 enseignants en 1999, Et aujourd’hui L’Algérie atteindra 2 millions d’étudiants. Cette évolution des effectifs est le résultat de la politique de démocratisation et de gratuité de l’enseignement supérieur et de sa mission, consacrée, de service public depuis 1999, le secteur de l’enseignement supérieur a connu une “pleine expansion” aussi bien en terme de développement de nouvelles infrastructures, qu’en terme d’augmentation de l’encadrement et des effectifs estudiantins à travers une stratégie de développement portée par 4 programmes quinquennaux. En matière de l’évolution pédagogiques, l’Algérie et depuis 2004 à mettre en valeur la nouvelle réforme de l’architecture de l’enseignement supérieur algérien s’inspirant du système européen LMD, accompagnée d’une actualisation et d’une mise à niveau des différents programmes pédagogiques ainsi que de la réorganisation de la gestion pédagogique et de la gouvernance. Suite à ces évolutions l’enseignement supérieur en Algérie est confronté à des défis dans sa gestion, son organisation et son financement, mais Le défi de la qualité est celui auquel est confronté beaucoup plus le système d’enseignement supérieur aujourd’hui : pour assurer l’employabilité des jeunes débouchant sur le marché du travail mais aussi pour transformer le profil productif de l’économie et préparer les activités de l’après-pétrole. Et donc L’assurance qualité des universités est aujourd’hui une priorité en Algérie. Pour développer l’assurance qualité dans les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des dispositions légales et organes (commissions) ont été mis en place à savoir : • la création de la CIAQES (Commission pour l’Implémentation de l’Assurance Qualité dans l’Enseignement Supérieur) (Arrêté n°167 du 31 Mai 2010) • la création du CNE (Conseil National de l’Évaluation, décret du 21 janvier 2010) • la nomination au niveau de chaque établissement des Responsables Assurances Qualité (RAQs) • la création de Cellules Assurance Qualité dans chaque établissement d’enseignement supérieur (CAQs). Aussi pour assurer la qualité de l’enseignement supérieur, l’université́ algérienne opère aujourd’hui des transformations très profondes dans ses structures et son fonctionnement par la mise en place d’une politique de numérisation définie par sa stratégie du numérique, qui doit traiter les aspects et les questions suivants : • Le Numérique et l’apprentissage, • Le Numérique et la production de contenus et des supports d’apprentissage • Le Numérique et la formation à distance et continue, • Le Numérique et la recherche, • Le Numérique et la gouvernance, • Le Numérique et la communication institutionnelle et la médiation, • Le Numérique et l’internationalisation de l’enseignement supérieur, • Le Numérique et la visibilité de l’université, • Le Numérique et les services à la société́. En fin on peut dire que la réussite dans la réalisation de ces stratégies va participer dans l’amélioration de la qualité d’enseignement supérieur et la configuration de l’université́ algérienne de demain.
